🇫🇷🎖️ 21 avril 1982 : création de la médaille de la Défense nationale.
La « Def’nat », la « minicochonou » ou même la « médaille en chocolat »… de nombreux surnoms sont utilisés pour désigner une des décorations les plus populaires au sein du ministère des Armées : la médaille de la Défense nationale.
Contrairement à d’autres telles que la Médaille militaire ou la Légion d’Honneur, la médaille de la Défense nationale est une décoration récente, créée le 21 avril 1982, à l’initiative du ministre de la Défense de l’époque : Charles Hernu. Ce dernier avait repris une idée du général Alain de Boissieu (Grand Chancelier de la Légion d'Honneur - ancien chef d’État-major de l’armée de Terre), soucieux de récompenser les militaires effectuant leur service national mais aussi les militaires d’active. Cette nouvelle distinction était notamment l’occasion d’attribuer une décoration à des soldats méritants, à une époque (les années 80) où les opérations extérieures n’étaient pas courantes.
L’article 1 du décret de 1982 précise qu’ « elle récompense les services particulièrement honorables rendus par les militaires à l’occasion de leur participation aux activités opérationnelles ou de préparation opérationnelle des armées, notamment les manœuvres, exercices, services en campagne ainsi que les interventions au profit des populations ».
Pendant longtemps cependant, cette médaille fut dénigrée par les militaires d’active. En effet, ces derniers n’appréciaient guère que les appelés puissent être récompensés de l’échelon de bronze après seulement 6 mois passés sous les drapeaux, alors qu’eux devaient justifier plusieurs années de service. De nombreux militaires d’active ne souhaitant pas être associés aux appelés refusaient donc de voir leur nom inscrit sur les promotions. Ce qui valut à cette décoration de nombreux surnoms péjoratifs : la « cochonou », la « médaille en chocolat » ou encore la « Hernu Cross »…
Depuis, avec la fin du service national, les choses ont bien changé : elle est aujourd’hui fièrement exhibée sur la poitrine de nombreux militaires.
Texte de référence : Ici
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