Le secrétaire d’Etat en charge de la
jeunesse, Gabriel Attal, nous dévoile ce que va être le service national
universel.
Dès l’an prochain, les volontaires pourront le faire dans
des départements tests.
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Chaque année, 800 000 jeunes de 16 ans seront convoqués pendant un mois, dont quinze jours en hébergement collectif. AFP/Guillaume Souvant | | |
Le secrétaire d’Etat chargé du dossier,
Gabriel Attal, parle de la « réforme de société la plus puissante depuis de nombreuses années ».
Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron,
le service national universel prend un peu plus forme ce lundi avec la
remise au président de la République du rapport préparé par le groupe de
travail dédié au sujet. Une nouvelle étape pour lever un peu plus les
nombreuses interrogations qui entourent encore le
service national universel (SNU), dont les premières expérimentations, comme nous le dévoilons, sont attendues pour le mois de juin.
Ce qui est sûr ? Chaque année, les quelque 800 000 jeunes de 16 ans,
garçons et filles, d’une même classe d’âge seront convoqués pendant un
mois, dont quinze jours en hébergement collectif. Une partie
obligatoire, suivie d’un nouvel engagement de minimum trois mois,
facultatif cette fois, pour ceux qui souhaiteraient prolonger
l’expérience. Objectif : fédérer la jeunesse autour de valeurs communes
et créer un « sentiment d’unité nationale ».
« Avoir quelque chose de contraignant autour de valeurs comme la
solidarité et l’engagement, ça me paraît contradictoire, juge le
sociologue de la jeunesse et directeur de recherche au CNRS, Olivier
Galland. Cette mesure, c’est aussi un aveu d’échec pour l’école, qui
serait censé tenir ce rôle si on lui laissait vraiment l’occasion. »
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