C'est un moyen de "faire nation". Un
récit national qui doit être aussi inculqué à l'école, par l'histoire et
l'enseignement moral et civique.
Annonce surprise du candidat Emmanuel Macron, le service national universel (SNU)
tarde à être mis en place. Le Président de la République a mandaté
un groupe de travail, dirigé par le général Ménaouine, qui a récemment conseillé au chef de l'État de consulter la jeunesse, par l'intermédiaire de syndicats et d'associations.
Pour
Emmanuel Macron,
le SNU est un moyen de "faire nation". Comme les créateurs du service
national, l'idée est de mettre les jeunes au service de la nation, tout
en leur apprenant les valeurs de la République. En effet, on trouve les
origines du SNU au cœur de la Révolution. Dès 1798, la loi
Jourdan-Delbrel (le premier est le vainqueur de la bataille de Fleurus),
votée pendant le Directoire, affirme que "Tout Français est soldat et
se doit à la défense de la patrie". C'est notamment grâce à cette loi
que Napoléon, par la suite, va pouvoir grossir les rangs de sa Grande
Armée. À cette époque, on peut se faire remplacer en payant.
Conscription, puis service militaire, et enfin service national
subissent quelques modifications selon les contextes, mais le principe
demeure, et le lien avec la défense du pays (ou de la nation), et de ses
valeurs est toujours présent. Ainsi, Léon Gambetta lance en 1871, après
la défaite contre la Prusse: "Que pour tout le monde il soit entendu
que quand en France un citoyen est né, il est né soldat".
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