La loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit d’améliorer le
quotidien des soldats par de nombreux investissements. Une manne pour
l’économie locale. En 2018, environ 400 M€ de marchés sont déjà prévus.
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Photo archives RL/Armand FLOHR | |
La saignée de 2008 a
laissé des traces. Malgré cela, l’armée reste, avec plus de 15 000
militaires en Lorraine, l’un des principaux employeurs de la région. Et
continue à jouer un rôle majeur dans l’économie locale. Les exemples
sont légion. La Société d’équipement du bassin lorrain s’apprête ainsi à
réaliser un mess au 40
e régiment de
Thionville pour 7,7 M€. Les autocars Schidler transportent civils et
militaires dans leurs activités, moyennant 150 000 € par an. La société
Albert Keip Parcs et Jardins de Morhange assurent l’entretien des
espaces verts de la base aérienne de Nancy-Ochey pour 120 000 € par an.
Et Onyx-Est collecte et traite les déchets non dangereux dans plusieurs
quartiers militaires pour 35 000 € par an.
Metz abrite l’une des
sept plateformes achats-finances du pays. En 2017, cette antenne, qui
chapeaute douze bases de Défense de l’est de la France, a passé 361
marchés publics pour la somme de 150 M€. Ils concernent différents
domaines, comme l’entretien des espaces verts ou des locaux, le
gardiennage, les fournitures de bureau, le matériel de restauration
collective ou l’achat de denrées. « 80 % des crédits reviennent à des
PME locales », assure le commissaire en chef de 1
re classe, Frédéric Deroo.
Améliorer les conditions de vie du personnel
L’Esid, le service de l’infrastructure, lui aussi basé à Metz pour la zone Est, a lancé pour 350 M€ de marchés en 2017-2018.
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