Une trace ADN et le témoignage du fils des victimes accréditent la présence d’un complice sur les lieux des meurtres.
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LP/FRÉDÉRIC DUGIT ; DR |
A minuit,
l’intervention du Raid se solde par la mort de l’assassin, un jeune
délinquant radicalisé, Larossi Abballa, et par la libération de l’enfant
du couple, retenu en otage. De récentes investigations donnent un
nouvel éclairage à ce drame qui a provoqué un traumatisme bien au-delà
des rangs policiers.
Que révèle l’ADN ?
Au
cœur de l’été dernier, la génétique a fait basculer l’affaire. Juste
après les crimes, les experts de la police technique et scientifique ont
en effet passé le pavillon des victimes au peigne fin, effectuant
notamment des prélèvements sur l’ordinateur des victimes. Ce portable
retrouvé à l’étage dans une chambre a été utilisé par Larossi Abballa
pour consulter des photos souvenirs du couple et envoyer une
revendication sur Facebook live au nom de Daech. Selon des sources
concordantes, « sur le repose poignet droit de l’ordinateur », ils
isolent aussi une autre trace génétique, restée longtemps inconnue.
Jusqu’à ce qu’au mois d’août dernier, la justice reçoive les derniers
résultats d’expertise. Et
ce profil génétique correspond à un ami d’enfance du tueur, Mohamed Lamine Aberouz…
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